• Sa majesté des mouches

    sa majesté des mouches
     
     
    Après la chute de leur avion dans l'océan Pacifique, un groupe de jeunes britanniques âgés de six à douze ans se retrouve seul sur une île montagneuse.

    D'après l'œuvre de William Golding

    Tournage sur deux îles au large de Porto Rico, Aguadilla et Vieques.

    Réalisé par Peter Brook
    Avec James Aubrey, Tom Chapin, Hugh Edwards, Roger Elwin
    Film britannique
    Genre : Drame psychologique
    Titre original : Lord of the Flies   
    Durée : 1h30
    Année de Production : 1963
    Film noir et blanc

    « Tout ce que je voulais, c'était une petite somme d'argent. Pas de scénario, juste des enfants, une caméra, et une plage. »
    — Peter Brook

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  • Commentaires

    1
    FRANCOISGD
    Mardi 20 Décembre 2011 à 22:34
    J’ai eu la chance d’avoir un excellent professeur de Philosophie, Pierre Morhange, Poète surréaliste et communiste, qui nous a fait étudier " Sa Majesté des mouches " de William Golding, professeur de philosophie comme lui, avec lequel il correspondait. Tout d’abord pour nous montrer que la civilisation n’est qu’un vernis qui ne demande qu’à laisser place à la sauvagerie originelle de l’animalité de l’humain. Marqué par l’holocauste (à l’époque le mot Shoah n’existait pas en France), il s’en servait pour nous démontrer que la sauvagerie, Nazie ou autre, était sous-jacente chez l’homme. Ensuite, il nous a fait étudier les personnages pour voir leur symbolique : Ralph est le symbole de la Démocratie et la Conque celui de la liberté de parole. Piggy, symbole du savoir et de la sagesse détient l’immense pouvoir, celui du feu, de l’énergie. Evidemment, il doit être tué, le peuple déteste ceux qui détiennent la raison. Jack, ancien chef de la chorale aux uniformes noirs, devenu chef des chasseurs est le symbole de la dictature, du fascisme, démagogue, jouant sur les peurs du peuple pour avoir le pouvoir. Il leur donne à manger et les couvre de peinture de guerre, leur uniforme de sauvages. Simon qui découvre le parachutiste, que les enfants prenaient pour une bête, est le symbole de la vérité, de la connaissance, de l’information. Il ne peut vivre dans une dictature. La tête de cochon qui pourrit en attirant les mouches est l’offrande de cette société primitive à la bête pour se rassurer avec ce symbole répugnant, tué au cours d’une partie de chasse qui donne le goût du sang aux chasseurs qui chantent : " Tuez le porc, tranchez-lui la gorge, assommez-le ! " en chassant leurs proies, animales ou humaines. Tout cela pour vous dire que ce film est beaucoup plus qu’un simple drame, même s’il n’est pas aussi profond que le livre, c’est un conte philosophique sur la société, écrit peu après la chute de la barbarie Hitlérienne qui marqua William Golding comme Pierre Morhange mon professeur. Il m’a aussi beaucoup marqué et m’a appris à me méfier des paroles des hommes politiques. Au point de vue cinématographique ce n’est pas un chef d’œuvre de prises de vues, de plans géniaux, d’éclairage sophistiqué, c’est un film tourné simplement et sobrement pour conter une histoire forte.
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