C'est en effet un monument. Merci de nous avoir offert ce bijou pour l'ouverture du festival de Cannes. Au début on pense que cela va être une énième resucée d'une histoire d'amnésique, puis une histoire alambiquée à la Philip K Dick. Finalement c'est beaucoup plus simple et encore plus génial. Des décors à la Fritz Lang dont les transformations et l'esthétisme créent un malaise accentué par la nuit éternelle et la remarquable musique de Trevor Jones. Tout ceci pour voir s'agiter un ballet de créatures sinistres en costumes et en chapeau qui traitent l'humanité comme des cobayes. Et finalement le Héros, sans violence à la Rambo arrive à triompher. Les excellents acteurs sont à féliciter mais le metteur en scène, Alex Proyas , co-auteur du scénario mérite un immense coup de Chapeau. Dans des décors, dignes de Métropolis, il nous sert un SF moderne d'une très grande beauté. ENCORE !